El Cabringo y El Criqueto

Les vacances de Cécile et Nico finies, nous passons leur dernière soirée à San José autour de yucas fritas et de quelques Pilsen. Coïncidence incroyable, Agathe tombe sur un copain costaricien qu’elle avait perdu de vue depuis 7 ans. Le Costa Rica est petit…

L’aventure continue ensuite pour nous. Nous avions décidé de passer le samedi en compagnie de Ronan et Yara. Au programme: pique-nique dans les montagnes autour de San José. Malheureusement, une coupure de courant en décidera autrement. Impossible d’ouvrir la porte électrique du garage renfermant la voiture que l’on devait emprunter… Changement de plan donc.
Autre contre-temps: c’est le jour du pélerinage de la vierge noire à Cartago. Des milliers de personnes arrivent à pied de tout le pays et des pays voisins pour ce pélerinage. La route est donc coupée de ce côté de la ville. On finira par prendre un bus pour Heredia, puis Brava, un petit village bucolique à deux pas de plantations de café. Excursion improvisée, mais sympathique!

cafe

On se dirige ensuite vers la péninsule de Nicoya et la réserve de Curú, étape obligatoire pour Agathe. Ballades dans la mangrove et dans la forêt, baignade sur la plage juste devant notre cabinas et nuit bercée par les singes hurleurs, l’endroit est bien agréable…. et cache un secret qu’Agathe espère à la hauteur de ses souvenirs. Après une bonne heure de marche un peu rude sous le cagnard, et avoir échappé à un troupeau de vaches inquiétantes nous barrant le chemin, on débouche sur la plage de Quesera, un coin de paradis… inchangé !

playaquesera

De retour dans notre bungalow le soir, le “restaurant” (menu imposé) de la réserve étant fermé, on se rabat sur la seule possibilité de restauration dans ce bout du monde: une livraison de pizza! Autant dire que le livreur était interloqué de venir ici…

On hésitait ensuite entre continuer vers l’ouest et les plages de surfeurs ou retourner vers l’intérieur des terres qu’on n’avait pas beaucoup visité. C’est la deuxième option qui l’emporte, surtout pour trouver de la fraîcheur. Il fait chaud dans la péninsule de Nicoya! On embarque donc sur le ferry de retour, direction le Monteverde, un parc national protégeant la forêt nuageuse tropicale.

monteverde

Après une grosse journée de marche parmi les arbres centenaires (millénaires?), on est heureux de rentrer dans une auberge de jeunesse vraiment très sympa où l’on peut se cuisiner des carbonaras accompagnées d’un bon vin chilien, et finir la soirée autour d’un Baby foot. Ca y est, les vacances au Costa Rica touchent à leur fin…

¡Pura Vida!

PS: Si vous vous posez des questions sur le titre de ce post, c’est que vous n’avez jamais parlé espagnol avec Tom…