Un jour j'irai à New York avec toi

Une semaine, c’est vraiment court pour visiter New York… Heureusement, Hugues, le pote de lycée d’Agathe qui nous héberge, nous a fait un planning sur mesure pour en voir le maximum.

Les deux jours les plus nuageux se sont passés dans les musées: le MOMA qui réunit la plus grande collection d’art moderne au monde; et le Met’ tellement immense qu’il a fallu choisir nos galeries.

Le reste du temps, un grand soleil nous a accompagné.. avec quelques orages d’été en fin de soirée qui ont donné lieu à la plus incroyable photo-coup-de-bol, prise du rooftop de “notre” appartement par Laurent.

éclair

Logés à Brooklyn, on a pu apprécier la tranquillité du quartier et la magnifique vue sur Manhattan depuis les bords de l’Hudson, avant la traversée du pont de Brooklyn.

Manhattan

Notre séjour à New York nous a rappelé que le trekking au Népal est bien loin: nos pieds n’avaient pas autant marché depuis un moment!
On a parcouru la High Line et les quartiers embourgeoisés de Meatpacking et Greenwich Village, où on a passé une mémorable soirée au Fat Cat, un bar à jazz, billard et ping pong!
On a eu l’impression diffuse d’être dans un film ou une série en traversant Soho, que les artistes bohêmes ont déserté pour les nouveaux quartiers DUMBO et Williamsburg de Brooklyn.

soho

Bref, la checklist a bien été remplie:
une ballade dans Central Park, où se jouent des matchs de baseball amateurs, terminée sous des trombes d’eau -check
un regard sur l’histoire en découvrant le mémorial du 09/11 et la nouvelle Freedom Tower -check
une vue panoramique de New York depuis le Rockfeller Center -check
le brunch du dimanche matin arrosé de mimosa (champagne-jus d’orange) sur un rooftop de Manhattan avec vue sur l’Empire State Building -check

brunch

voir un match du Mondial dans une brasserie française (vin et charcuterie), malheureusement pour voir la défaite de l’équipe de France -check
y voir comme en plein jour, éclairés par les écrans géants de Time Square, puis déambuler au milieu des théâtres de Broadway -check
voir la Statue de la Liberté éclairer les ténèbres le soir venu -check
acheter du vin californien dans un wine shop de Chelsea Market, une ancienne fabrique (celle de la création des oreos!), reconvertie avec succès en galerie marchande spécialisée dans l’épicerie fine -check
fêter son anniversaire en regardant le feu d’artifice d’Independance Day à New York -check (pour Agathe)

artifice

Côté gastronomie, on a aussi fait très fort:
goûter le meilleur cheesecake d’Amérique (selon Obama) au Junior’s de Brooklyn-check
manger un burger du Shake Shack au Madison Square Park -check
découvrir les dumplings, raviolis au bouillon, dans LE restaurant de Chinatown -check
déguster différentes variétés de cupcakes (pas du tout légers) -check
finir la soirée à 0h30 avec un donut au bord de l’eau en levant les yeux vers l’Intrepid -check
tester les bagels saumon-cream cheese et mozarella-pastrami -check
petit-déjeuner d’un muffin dans le métro -check
commander une énorme part des fameuses pizzas New Yorkaises -check
faire la queue à la patisserie de Dominique Ansel pour apprendre à la caisse que les cronuts sont “sold out” -check
boire une énorme tasse de café en marchant d’un air pressé -check ☻

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Quand San Francisco s'embrume

Une semaine, c’est court pour visiter San Francisco… Chaussures de marche aux pieds, on a tout de même pu sillonner le centre-ville:

La Ashbury Street du “Summer of Love” où se sont cotoyés Janis Joplin, Jimmy Hendrix et les autres, et où il reste un nombre surprenant de Smoking Shop… Le quartier recèle également de géniales fripperies des années 20 à 60.

Fishermann’s Warf où des doux-dingues se baignent dans l’eau glaciale en compagnie de quelques phoques, et où l’on a dégusté le célèbre Sunday de Ghirardelli (auto-proclamé inventeur de cette glace et qui a construit un empire à la Willy Wonka) et la spécialité locale -la soupe au crabe. On en a profité pour faire un tour à l’Aquarium de la baie et sa super galerie sous-marine abritant des dizaines de requins et de raies (et des méduses).

Aquarium

Un tour en cable-car, un tramway unique au monde, tracté par un câble au sol qui lui permet de venir à bout des innombrables montées et descentes qui constituent San Francisco… et qui soulage nos jambes! On a repéré au passage LA rue en zig-zags Lombard street.

lombard

Le célèbrissime Golden Gate Bridge au pied duquel se forme le fameux brouillard qui dissimule le soir venu le haut des gratte-ciels. Nous avons d’ailleurs dû nous y prendre à deux fois pour voir le pont: il faisait trop froid le premier jour, le pont s’était embrumé!
En longeant la Marina sur le chemin du retour, on a pu profiter d’une superbe vue sur Alcatraz. On n’a cependant pas visité la prison car il fallait réserver trois semaines à l’avance.

goldengate

Le Castros, quartier gay qui abrite la célèbre “maison bleue” de Maxime Leforestier et d’où Harvey Milk a lancé la première Gay Pride.

maisonbleue

Pure coïncidence, on était justement à San Francisco pour la Pride Parade, qui revêt une importance très particulière ici. Contrairement à Paris, l’événement y est hautement politique: la Parade très organisée voit défiler les associations, sociétés importantes de la ville (Google, Apple, Facebook, etc.), mais également le shérif, le maire et les différents politiciens qui en font une vitrine. On a également été très surpris d’y voir les policiers en tenue défiler une écharpe arc-en-ciel sur la poitrine invitant le public à danser sur YMCA!

gaypride

A côté du défilé encadré de barrières, couvrant tout le quartier de l’hôtel de ville, une immense foule assiste à différents concerts ou se retrouve juste pour boire et manger dans des tenues hétéroclites (ou sans vêtement du tout).

Niveau gastronomie, nos premiers jours aux Etats-Unis ont été multiculturels, avec comme premier repas des burritos (mexicains) et des sushis (japonais)! On s’est évidemment rattrapés ensuite avec des burgers, bagels, donuts, etc. Autant dire qu’on a repris les kilos perdus ces 5 derniers mois!
On a aussi eu l’occasion de boire un verre au Vesuvio, l’un des bars favoris de Jack Kerouac; et de traverser Chinatown et son decorum à destination des touristes.
vesuvio

Notre hôtel, situé Downtown, nous a permis de voir un côté moins glamour des USA et de son système d’aide sociale peu développé. Pas de centre d’accueil -à San Francisco en tout cas- pour les SDF, qui font manifestement fonctionner ici le trafic de crack.

Autre constatation sur la population: il doit y avoir une forte présence hispanique/latino car tout est écrit en anglais et en espagnol - l’occasion de nous entraîner pour les prochains mois de voyage!

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Aurevoir les kiwis

Notre dernier voyage en stop nous amènera au Tongariro en à peine deux heures. Bon présage? … Et ben non. Décidément le parc ne veut pas de nous…
On aura quand même mis à profit cette journée perdue pour aller se ballader au bord d’une rivière, apprendre à faire des gnocchis et récupérer des bons plans pour le Chili auprès de nos compagnons de dortoir.

On reprend la route, cette fois en bus, en direction d’Auckland où nous attendent Carl et Alisha qui nous hébergeront (toujours couchsurfing).
Auckland n’est pas l’endroit le plus intéressant du pays, mais c’est la capitale économique et la plus grande ville. On en a donc profité pour aller au cinéma pour la première fois depuis le début du voyage et découvrir l’humour kiwi (néo-zélandais) dont on nous avait beaucoup parlé. L’autodérision de “What we do in the shadows” nous a bien fait rire! Dommage que le cinéma néo-zélandais ne s’exporte pas plus.

Le lendemain on est allés à Waiheke Island, une île de la baie d’Auckland qui abrite majoritairement des retraités, des vignes et des éleveurs de brebis.

mouton

Le soir, on a fêté l’anniversaire d’Alisha autour de pizzas maison.
Et pour notre dernier jour en Nouvelle-Zélande, Carl et Alisha ont pris un jour off et nous ont fait faire un tour “dégustation”, d’abord de café dans un lieu hype de la ville, puis de bière dans la brasserie où travaille Carl et enfin de vin chez le producteur. Une bonne journée qui s’est terminée à la plage!

degustation

On a quitté nos hôtes en se promettant de se voir en France. Ils partent en effet en novembre pour six mois de voyage en Asie et en Europe.

Notre billet d’avion ayant été acheté en stress sur un banc d’aéroport, on n’a pas le meilleur vol qui soit: 22h de trajet avec deux escales (en fait, 24h car notre dernier vol a eu du retard). Heureusement, le décalage horaire était à notre avantage: notre 25 juin a duré 43h…. et on a remonté le temps!
Vol Sydney-Los Angeles: départ le 25 juin à 13h40 - arrivée le 25 juin à 10h25.
“Qu’est-ce que tu en penses, Doc?”

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